Le Perchoir 🪶

Emmanuel Macron ne sait pas ce que c'est que d'être trans en France.

Sorti transphobe de Macron



Série de trois billets :

Parce que j'avais beaucoup de choses à dire sur ce sujet qui me tiens tout particulièrement à cœur, le billet original était devenu si large qu'il en était devenu intimidant. Du coup, ne voulant pas perdre ce travail, j'ai décidée de le découpé en trois billets parlant de ce que c'est d'être trans en France :

Vous êtes ici. ⋅ Paniqué face à la formation du Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron tente de charmés un électorat réactionnaire en balançant les personnes transgenres de France sous un bus, démontrant sa totale incompréhension des revendications militantes.

Être une personne trans, c'est trop souvent être forcément militants malgré nous et devoir faire face seul, souvent avec l'impression d'être contre tous.

Un témoignage plus personnel sur ce que c'est que d'être trans en France.

Les trois partagent un contexte : La sorti sur "les changements de sexe en mairie" de Emmanuel Macron, mais les trois billets sont indépendants. La lecture de l'un n'est pas indispensable à la lecture d'un autre.



Je soupir.

Hier, Emmanuel Macron nous a fait une superbe sorti transphobe.. Visiblement très effrayer par la montée en bloc du Nouveau Front Populaire comme solution au problème qu'il a lui-même créer, il y cherche tous les défauts possibles. Alors, bien sûr les questions de ou est-ce qu'on va trouver l'argent, dont j'ai déjà parlé, mais aussi, maintenant, les changements de mentions de genres en mairie. Monsieur Macron trouve ça "complètement ubuesque" et... je soupire. Voilà.

Ça ne me met pas plus en colère que ça me fatigue maintenant. C'est fini les phases de colères, non, c'est directement la fatigue qui viens après maintenant.

Alors bien sûr, il nous a sorti d'autres trucs, hein ? Les propos anti-immigrations notamment, mais bon, est-ce que c'est nouveau ça ? Je veux dire, combien de fois est-ce qu'on a tapé sur les immigrés dans ce pays pour tout et n'importe quoi jusqu'aux putains de punaises de lit ? L'islamophobie n'est-elle pas un sport national ? C'est quand la prochaine coupe du monde, qu'on rediscute encore une fois du fais que l'équipe de France n'est apparemment "pas française" (y'a tellement d'histoire de racisme au tour de ce genre de trucs, ou des joueurs se font harcelés notamment., que je n'arrive même pas à retrouver un article parlant de ces propos-là).

Ça y est l'été est là, alors, c'est quand qu'on ressort la panique sur les Burkini ? Je veux dire, je cherche "Burkini" sur mon moteur de recherche et je tombe sur des articles qui ont 4 ans, par exemple, ou même des articles qui ont 8 ans. J'en trouve à toutes les années, pas trop l'année dernière parce que l'année dernière, on était trop occupé à parler... des filles musulmanes qui portent des robes longues, bah tiens, ça change ! Est-ce qu'on ne s'y est pas un peu habitué finalement ? Ouais, hein ? Bah en vrai, la transphobie aussi.

On s'y est tellement habitué, que c'est probablement pour ça que certains disent que ce n'est pas plus transphobe que juste un peu réac, mais moi, si, je vais le dire, c'est transphobe. Je veux dire les histoires de LGBTI phobies dans ce gouvernement, ça n'a rien de nouveau et je ne vais même pas parler du nombre de verre qu'Aurore Bergé à du payer à des militantes transphobes. À la limite, c'est décevant quand on sait que certains sont autant dérangés mentalement par l'existence des trans que celle de Brigitte Macron et se sont donc persuadés que cette dernière était trans (oui, c'est un vrai truc, ah, bah, ce n'est pas moi qui le dis, c'est Juan Branco.).

Emmanuel Macron est-il transphobe ?

Le propos est transphobe ? Mais est-ce que l'homme l'est ? C'est une question que certains se pose, sauf qu'on s'en fou en fait, ce n'est pas parce que ton oncle à dis une énormité raciste, mais qu'il a des "potes noirs" que ça rend son propos moins racistes en fait.

Mais bon, allez, si vous voulez mon vrai avis : je vous dirai qu'en vrai, je crois qu'il s'en branle un peu. Il avais lui-même dit à une époque qu'il voulait simplifier la chose, mais ça, c'est quand il voulait plaire aux jeunes et aux gens situés à sa gauche. Maintenant, les mêmes gens qu'il a tenté de charmer, bah, il est prêt à les jeter aux loups sur sa droite, parce qu'Emmanuel Macron n'en a jamais eu réellement quelque chose à faire. Là, il veut plaire aux gens sur sa droite, parce qu'il craint que son plan de long terme de transformer le pays en une sorte d'enfer états-unien ou tout appartient au privé, ou il n'y a plus de chômeur parce que le chômage n'existe plus et où le trou de la sécurité sociale est comblé par la tombe de celle-ci, risque de s'effondrer si son pari cynique de faire une union avec l'extrême droite foire.

Alors, est-ce qu'il est transphobe ? Peut-être ? Moi, je pense que ça témoigne surtout d'un profond cynisme politique. Ce que je vois, avant même d'être transphobe, c'est surtout qu'Emmanuel Macron parle ENCORE UNE FOIS comme Marine Le Pen, finalement. Un peu comme le terme "immigrationiste" qu'il utilise pour décrire le programme d'ailleurs.

Donc, à la TV ça joue le anti-RN, mais après, ça tente désespérément de charmer son électorat en pleine panique réactionnaire sur l'existence des trans et en pleine panique raciste qui boucle sur les mêmes paniques depuis des décennies. Donc, cette sortie de Macron, elle n'est finalement pas très étonnante.

Elle n'est pas étonnante par rapport au contexte politique actuel, elle n'est pas étonnante par rapport au pays, elle n'est pas étonnante par rapport au traitement qui nous est habituellement réservé. Qu'on se fasse jeter sous le bus pour plaire aux réacs, c'est arrivé plein de fois et je n'ai pas confiance en la gauche sur ça non plus d'ailleurs, au passage. Oui, ils ont mis nos droits dans le programme du NFP, la preuve, Macron râle, mais pour être plus précise, je n'ai pas confiance en qui que ce soit dans le NFP qui n'est pas de LFI.

De manière assez consistante, la France insoumise est le seul parti qui soutient ouvertement la communauté trans. Ça aide que beaucoup de militant et militantes trans sont à LFI, justement. Mais j'ai trop de fois vu des parties comme le PCF, EELV ou le PS tomber dans des délires réacs sur divers sujets. Je ne leur fais pas confiance sur ça non plus. En particulier pour ceux qui ont un peu trop cette obsession d'aller essayer de pêcher des électeurs du RN et d'essayer de convaincre "les fâchés pas fachos", comme dirait Ruffin par exemple. Ruffin, dont la sortie sur les trans sur Franceinfo d'il y a un moment déjà, est toujours coincé au travers de ma gorge.

Bon, je leur donne au moins ce crédit, y a eu pas mal de réactions à gauche. Mais le vrai problème, c'est que très souvent, ces sortie là, elles ne sont jamais corrigées. Oui, Ruffin s'est excusés après que tout le Twitter trans français lui soit tombés dessus, mais l'audience ce tweet est forcément bien moins large. Ce genre de sortie sur nous, elles sont fréquentes et elles se produise dans un environnement qui permet ça, vu que jamais un militant pour les droits transgenre n'est invité au plateau. Quand ça arrive, on se retrouve toujours dans la configuration habituelle de : "On va prendre une personne transgenre et on va la mettre face à une militante ultra transphobe qui à tout le reste de son côté."

Du coup, quand Emmanuel Macron sort un truc pareil, ça parait comme du "bon sens" pour beaucoup de gens un peu réactionnaires qui n'ont aucune idée de ce qui vient d'être dit. Rien que dans la façon dont il dit la chose. Il parle de "changement de sexe en mairie". Rien que là, tout le propos de base est entièrement déformés est perdu.

La revendication de base : Le droit à l'auto-détermination.

Pour le changement de mention de genre, c'est comme le changement de prénom, ce que les personnes trans et les militants réclament, c'est le droit à l'auto-détermination. Ce n'est pas juste le droit de pouvoir faire changer sa mention de genre dans une mairie. Non, c'est de pouvoir aller dans une mairie, de pouvoir remplir un rapide formulaire et de pouvoir sortir de là avec son changement de prénom fait et ça, mention de genre changé.

On veut retirer les garde-fous parce que notre identité nous appartient. Pour certaines personnes, après un coming out, les premières étapes sont d'immédiatement se lancer dans l'administratif. C'était mon cas. Mon coming out a duré une semaine, personnellement. Pendant une semaine, j'ai été en crise identitaire, non-stop. J'étais toute seule dans mon appartement à faire des crises d'angoisse à répétition en obsédant malgré moi sur qui j'étais. Et j'en ai atteint rapidement une conclusion, c'est que je voulais changer de prénom. J'avais besoin de changer de prénom, mon ancien prénom ne me collait pas à la peau, mais je n'avais pas encore compris que c'était plus profond que ça.

J'ai adopté ce prénom et à la fin de cette semaine de souffrance, j'ai soudainement compris ce que j'ai toujours su en fait, c'est que j'étais une femme et ça a été la plus belle euphorie de toute ma vie. Pour les personnes comme moi, qui ont vraiment cette crise identitaire, le besoin de le changer de manière administrative après d'avoir changé de manière sociale est logique. Et pour ces personnes, une souffrance toute particulière les attend.

Au pic de l'euphorie de cette enfin compris et d'avoir enfin pris le contrôle de notre identité, on se lance dans les démarches et très vite, on se retrouve entièrement dépossédé de cette identité. Notre prénom, notre genre légal ne nous appartient plus. C'est entre les mains d'autres gens qui vont eux décider de si oui ou non on y a droit, de si oui ou non notre demande est légitime.

Il est là tout le problème, c'est que notre demande, notre besoin, passe entre les mains de gens qui ont des agendas, des opinions, et qui vont donc décider, selon leur biais à eux, de notre identité à nous.

Ce sont des démarches complexes qui dans un pays aussi transphobes demandent beaucoup de recherches et de naviguer à travers beaucoup de merde pour enfin avoir l'information que l'on cherche. Et donc ça mène à quoi ? Bah, ça mène au fait que si vous êtes trans et que votre mairie est RN, c'est comme déposer une plante à l'IGPN, vous pouvez essayer, mais en général vous n'aurez pas beaucoup de résultats.

La réponse : Encore et toujours la même chose...

Certains défendent cette sortie. Selon une déclaration de proches du Président faites à l'AFP, Emmanuel Macron "considère pour autant que le changement de sexe, libre, en mairie, n’est pas un projet de société qu’il défend au regard de la complexité de toutes les questions que cela soulève chez les personnes concernées, qu’il faut accompagner quand elles décident d’entrer dans une telle démarche."

On peut résumer la défense au fait qu'il est plus paternaliste que transphobe, ce qui est une définition assez particulière de la défense, mais passons. Je pense que c'est les deux. Emmanuel Macron est quelqu'un qui a toujours été méga paternaliste et méga méprisant envers des gens qu'il ne comprend pas. Mettez le face à un smicard et c'est le dérapage assuré, on le sait ça.

En fait pour certains, ça ne choque pas et c'est normal parce que le paternalisme, c'est la réponse par défaut à toutes les revendications des personnes trans.

Quand j'avais commencé mes démarches pour changer mon prénom, j'ai été surprise de voir ce qu'on nous demandait. À savoir, un dossier avec des témoignages de proches. Ce que je trouvais quand même dingue quand on sait que tant de personnes trans perdent leurs proches du fait qu'elles sont trans. Demander pour une démarche, des témoignages de la famille à des gens qui ont probablement perdu leur famille parce que justement, elles veulent faire ces démarches, c'est ça que je trouve ubuesque, personnellement.

Les justifications sur pourquoi les chosent sont ainsi ne sont pas meilleures.

Quand je m'étais plaint de ça à l'époque, des proches m'avaient sorti le fameux "faut bien mettre des barrières, sinon les gens vont changer des prénoms toutes les deux semaines". C'est vrai que les gens n'ont que ça à foutre. Parce que changer de prénom, ou même changer de mention genre – ce qui en France actuellement demande de passer par un tribunal carrément, ce qui demande des dossiers encore plus larges – c'est quelque chose que tout le monde ferait sur un coup de tête s'il n'y avait pas des barrières en place. Ça a du sens.

Tout le monde adore passer 20 000 ans à contacter divers organismes pour que tout soit rectifié correctement, contacter France Travail, contacter sa CPAM qui met 20 000 ans à traiter ses dossiers pour pouvoir avoir une carte vitale rectifiée, contacter les impôts pour que tout soit au bon prénom, ce genre de choses. C'est vrai que les gens, ça les amuse de faire ça. Parce que s'il y a un truc pour lequel notre pays est bien connu, c'est pour la fluidité et la réactivité de son administration (/s).

Et l'autre argument, c'est "oui, mais les cas de regret !" Bon, je ne vais même pas passer sur le fait que le taux de regret avec les transitions est tellement bas qu'il ne mérite pas de telles mesures. Il y a probablement plus d'articles qui parle de gens qui détransitionne que de gens qui détransitionne. Mais c'est surtout que c'est encore plus con comme argument, du coup. Parce que dans ce cas-là, justement, il faut simplifier ! Si une personne galère à faire toutes ses démarches et qu'au bout du compte, elle ne se sent pas bien dans sa nouvelle identité et veut revenir à l'ancienne, est-ce que ce ne serait pas justement mieux de la laisser revenir facilement plutôt que justement la faire galérer pendant plus d'un an pour pouvoir faire tous ces changements ? Simplifier la démarche serait mieux pour tout le monde.

Un imaginaire transphobe.

Cet argument de la peur du regret, il témoigne de la présence d'un certain imaginaire dans l'argument. Celui des transitions qui se passe mal, ou inévitablement, transidentités rimes avec mutilation, ou un changement de mention de genre viendrait avec une chirurgie express en mairie presque. Vous trouvez que ça fait trop ? Non, parce que je vous rappelle qu'on parle d'une lettre sur une carte d'identité, quand même. C'est important de rappeler qu'on parle d'une question de changement d'état-civil ici. Parler de "changement de sexe" comme Emmanuel la fait, soulève tout de suite tout cet imaginaire transphobe.

Par-dessus ça, viens se remettre sur la table ce problème du paternalisme. Regardez ce qui est dit dans la défense, ou la personne dis que le Président s'inquiète de la complexité de toutes les questions que cela soulève chez les personnes concernées, qu'il faut accompagner quand elles décident d'entrer dans une telle démarche. C'est la même chose que l'on dit avec les enfants trans, ça. Il faut "les accompagner". Mais ça veut dire quoi accompagner dans leurs bouches si ce n'est pas facilité leurs démarches, du coup ? Bah, ça veut dire l'inverse, ça veut dire que justement, il faut complexifier la chose.

C'est l'approche habituelle aux questions trans. La personne citée ne le dit pas, mais entre les lignes, c'est clairement écrit. Les personnes trans sont des personnes souffrant de maladie mentale qui sont plein d'illusions sur eux-mêmes, qui vont se suicider si on les laisse faire et qu'il ne faut surtout pas prendre au sérieux. C'est des gens qui souffre d'une maladie mentale, et donc, il faut les soigner, les laisser transitionner, ce serai les encourager, et même les confortés dans leurs délires. C'est paternaliste. Et surtout, c'est le discours transphobe habituel. 

Ça revient systématiquement à une sur-psychiatrisation des personnes transgenres. Plus que transphobe, c'est psychophobe. C'est retomber sur cette approche ou toute personne qui n'est pas "normale" est une petite chose fragile qu'il faut donc voir comme un être inférieur qui n'est pas gracié par le bon sens. On tient ce discours infantilisant à toutes les personnes neuro-atypique aussi, parce que c'est l'approche psychiatrique déshumanisante par défaut.

Et d'ailleurs, pour les personnes transgenre neuro-atypique, on sait qu'il ne faut surtout pas en parler à quelqu'un dans le milieu médical. Je suis trans et autiste. Est-ce que si demain, je me retrouve à devoir voir un psychiatre pour ces questions-là, je lui mentionnerai que je suis autiste ? Absolument pas ! Parce que ce sera tout de suite : "Ah, tu n'es pas trans, tu es autiste !", bah non, je suis les deux. Ça nous apprend à mentir en permanence pour avoir ce qu'on veut, il faut qu'on répète tout le temps qu'on se sent comme ça depuis tout petit, blablabla, ce qui n'est pas le cas de tout le monde, mais il faut rentrer dans la case qu'on a créée pour nous si on veut nos hormones ou sinon, c'est mort.

Ma confiance dans le milieu psychiatrique frôle le néant, et mon expérience avec un psychiatre transphobe, ainsi que toutes celles et ceux que j'ai entendu témoigner de choses similaires n'aide pas. Mais même sans ça, comment pourrai-je avoir confiance en un milieu qui, il n'y a encore pas si longtemps, nous pathologiser traitez la transidentité comme une maladie mentale ? Ou même un peu plus loin, l'homosexualité elle-même ?

Donc, voilà, on la connaît cette approche. C'est pour ça que j'ai ouvert le billet en disant que je soupire parce que je suis juste fatigué en fait, à force. Depuis que j'ai fait mon coming out, je passe mon temps à répéter les mêmes arguments aux gens. Je passe mon temps à faire du débunking des mêmes conneries en permanence. Tout le temps. C'est la même chose, en boucle. Et ça, en plus de toutes les difficultés qui viennent avec le fait d'être transgenre, c'est vraiment quelque chose dont beaucoup d'entre nous pourrait se passer.


Merci d'avoir lu.

Force à toutes les personnes transgenres, non-binaires, ainsi qu'aux personnes intersexes de ce pays. On a besoin de la permission de personne pour exister. Si nos vies doivent être un combat, alors on partira en guerre ensembles.

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Série de trois billets :

Parce que j'avais beaucoup de choses à dire sur ce sujet qui me tiens tout particulièrement à cœur, le billet original était devenu si large qu'il en était devenu intimidant. Du coup, ne voulant pas perdre ce travail, j'ai décidée de le découpé en trois billets parlant de ce que c'est d'être trans en France :

Vous êtes ici. ⋅ Paniqué face à la formation du Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron tente de charmés un électorat réactionnaire en balançant les personnes transgenres de France sous un bus, démontrant sa totale incompréhension des revendications militantes.

Être une personne trans, c'est trop souvent être forcément militants malgré nous et devoir faire face seul, souvent avec l'impression d'être contre tous.

Un témoignage plus personnel sur ce que c'est que d'être trans en France.

Les trois partagent un contexte : La sorti sur "les changements de sexe en mairie" de Emmanuel Macron, mais les trois billets sont indépendants. La lecture de l'un n'est pas indispensable à la lecture d'un autre.




Historique de la publication.

2024-06-23 21:10

2024-06-21 11:42

2024-06-20 21:37

2024-06-19


Ceci devais d'abord être un commentaire à cette publication Instagram vu la veille de ce post. Insatisfaite, je ne l'ai pas postés. Puis, devant cette vidéo de Pasdustream, j'ai décidé de le reprendre et de l'étendre, sauf qu'il est devenu suffisamment large pour justifier une entrée de blog plus qu'un simple commentaire de ce fait, je l'ai encore plus étendu.

Arriver à un certain point, ce post à failli être divisés en trois. La partie 1. Et les deux sous-parti de la partie 2 aurai était leurs propres billets. J'ai finalement eu l'idée de divisés le billet en deux parti distinctes sur la même page.

MISE À JOUR, 23 JUIN, 21:10 : Finalement, ce post à bien était divisés en trois.

Je vous présente mes excuses pour le manque de détail dans cet historique. Ce billet de blog à occupé toute ma vie pendant les deux derniers jours. J'ai juste envie de le postés et de prendre une pause.

#politique #transidentité